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Un Bayashi au Japon
11 septembre 2008

Breves ...

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Dans le train, des banderolles publicitaires courent le long des plafonds. Le design de l'une d'elles sortaient du lot de pubs pour magazines feminins, immeubles en construction, magazine de c... ou d'ovni. Le titre "大阪で二日一人" (oosakade futsuka hitori, a Osaka une personne tout les deux jours) n'indique pas grand chose comme toujours, technique bateau pour attirer l'attention, particulierement facile a mettre en oeuvre avec la langue japonaise. Je m'approche pour lire l'explication ecrite en bas. A Osaka, tout les 2 jours une nouvelle personne est atteinte du SIDA. Il s'agit d'une campagne de sensibilisation bien sur. Un lien vers le site de la campagne pour ceux qui veulent en savoir plus (en japonais).

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Commentaires
D
Tout à fait, je partais du même principe et c'est pour cela que je disais qu'une personne diagnostiquée aura sûrement le réflexe de ne pas contaminer les autres.<br /> (mais on peut espérer que c'est aussi le cas de la plupart de gens, même hors du Japon)
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B
A propos du port du masque, un petit detail qui a son importance. Il s'avere qu'ils le portent autant pour ne pas contaminer leur entourage que pour ne pas etre contaminer eux meme. Il faudrait que je retrouve ou j'avais lu l'etude qui rapportait cela ... <br /> Ca tend a montrer que le probleme est plutot dans la vision (ou l'absence de vision justement) que les Japonais ont du sida, plutot que dans leur reaction face a un probleme de sante.
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D
(le temps de préparer mon commentaire, Thomas avait posté le sien, donc je fais une suite)<br /> <br /> Le problème du dépistage est en effet important dans l'estimation du nombre de malades à un instant donné.<br /> Par contre, une personne non dépistée lors de la phase de latence de l'infection (sans rentrer dans les détails) va, à moyen terme, développer des symptômes plus flagrants, et sera donc finalement de toute façon détectée, (trop tard pour elle, et c'est un autre problème, très important, mais pour les stats sur le long terme, l'impact est faible).<br /> D'ailleurs, le taux de l'OMS correspond à 17000 malades, près du triple du chiffre annoncé dans l'article que tu cites, ce qui laisse penser qu'il s'agit bien du nombre réel de malades.
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D
Je me concentre plus sur ce qui se passe dans le corps après l'infection, plutôt que sur la transmission (et donc la prévention). Je n'ai donc pas d'explication scientifique de première main.<br /> <br /> Néanmoins, a priori, la structure de couple que tu cites serait plutôt favorable à un large nombre d'infections, puisqu'elle tend à augmenter le nombre de partenaires, (et donc le risque).<br /> <br /> La faible immigration peut avoir, je pense, un rôle au début d'une épidémie si celle-ci se déclare à l'étranger, (et encore, il faudrait aussi prendre en compte le tourisme vers le Japon et le tourisme des japonais dans le monde, car cela aussi peut entrainer des échanges "intimes", et donc introduction du virus). Par contre, une fois que le virus atteint le sol national, cela doit devenir moins important que les facteurs locaux de propagation.<br /> (mais je le répète, je ne suis pas un spécialiste de la propagation)<br /> <br /> Ta remarque sur le masque est intéressante. Le port du masque en cas de rhume est encourageant, car on peut penser que les personnes se sachant infectées vont d'office s'orienter vers le port du préservatif.<br /> Mais cela implique de se savoir infecté, ce qui n'est pas le cas au début de l'infection. Dans ce cas-là, il n'y a donc pas de port "social" du préservatif, et chaque individu a ses propres habitudes.<br /> <br /> Je n'ai pas de données récentes là-dessus, mais j'ai quelques chiffres datant de 2000 (H. Uchino et al., "Current Condom Use During Vaginal Intercourse and its Implications for HIV Prevention in Japan").<br /> Sans rentrer dans le détail, on ne dépasse pas 30% pour l'utilisation avec des partenaires occasionnels, et 65% lors de relations avec des prostitués.<br /> Il ne me semble donc pas que ces chiffres soient suffisants à eux-seuls pour expliquer un taux de malades si faible au Japon.<br /> <br /> Mais du coup, je n'ai pas vraiment d'explication... :)<br /> Il doit bien y avoir une étude se penchant sur la question quelque part. Si je trouve quelque chose, je viendrai le mettre ici.
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B
Oui il y a de nombreux autres elements a prendre en compte pour analyser la situation. Je suis bien impatient de voir la reponse de 'specialiste' de Dimitri ;-)
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Un Bayashi au Japon
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